Déshabillez-vous !

29 juillet 2011 à 14:46 | Publié dans clinique, diagnostic, examen clinique | 24 commentaires
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L’examen clinique est actuellement un peu sur la sellette, certains prônant un examen centré sur le motif de consultation, ce qui, il y a quelques années, était considéré comme de la mauvaise médecine, de la médecine d’abattage.

Cette nouvelle optique, défendue par des confrères de toutes générations, me fait beaucoup réfléchir.

Pendant mes études j’ai fait plusieurs stages dans un service de médecine interne assez pointu. L’examen clinique tenait une grande place dans le débrouillage des cas difficiles qui arrivaient dans ce service, et suffisait même parfois à faire le diagnostic.

Bien que ce soit l’hôpital, dans ce service, les patients étaient toujours traités avec respect. Bien sûr quand ils étaient hospitalisés la question ne se posait pas et l’examen clinique était facilement complet.

Mais il y avait aussi des consultations, où il était demandé un déshabillage complet, en gardant les sous-vêtements bien entendu. Les patients étaient là pour avoir un diagnostic, et ils acceptaient sans aucun problème cette demande.

Lorsque j’ai commencé à exercer en libéral, j’ai continué à faire déshabiller les patients, parce que pour moi c’était cela qu’il fallait faire, parce que même si on n’examine pas en détail chaque partie du corps, le fait de le voir complètement donne quand même un certain nombre de renseignements utiles.

Après l’interrogatoire, je leur dis : « bon maintenant je vais vous examiner, déshabillez-vous. »
Je n’ai pas trouvé d’autre manière de le dire.
Lorsque j’étais enfant, mon médecin me disait « défais-toi », et je trouvais cette formulation un peu bizarre…

Je précise très vite « gardez vos sous-vêtements » depuis qu’un patient s’était instantanément et intégralement dévêtu.

Attention, faire déshabiller selon moi implique de garder les sous-vêtements, de ne jamais heurter la pudeur des patients, et parfois d’examiner successivement le haut puis le bas. Et bien sûr pas de touchers pelviens sauf si c’est le motif de consultation ou indispensable au diagnostic, et toujours après accord du patient.
Examen rapide mais systématique : Auscultation, prise de PA, palpation abdominale, palpation des pouls et des aires ganglionnaires, en expliquant ce qu’on est en train de faire, ne prend pas tellement de temps, et est bien accepté par les patients.
J’en profite pour regarder l’état de la peau, la présence de naevus à surveiller éventuellement, etc.
Pendant cet examen, souvent nous continuons à parler, le patient et moi.

Comme j’ai créé mon cabinet, les patients qui viennent me voir n’ont aucune idée préconçue ni aucune habitude particulière si ce n’est celle de l’ancien médecin à qui ils font une infidélité…

Bien sûr, cette demande de la part d’une femme, pour certaines personnes, surtout des hommes, les prend parfois au dépourvu. Mais le respect de leur intimité (je ne les regarde pas se déshabiller), la douceur mais aussi la distance lors de l’examen clinique, les rassure tout de suite.

Parfois mais très rarement j’ai eu des refus : docteur j’ai mal à la gorge, je n’ai pas besoin (ou pas envie) que vous m’examiniez complètement.
J’ai toujours respecté cette demande, à condition bien sûr qu’il n’y ait pas d’obligations sur le plan clinique.

J’ai eu bien sûr aussi les remarques un peu lourdes :
– avec plaisir, Docteur !
Et même
– après vous, Docteur!

Évidemment, le patient connu, régulier, qui vient pour un renouvellement d’ordonnance ou seulement pour parler (j’en ai beaucoup comme ça), ne sera pas examiné complètement à chaque consultation. Eux, en général je les fais déshabiller une fois par an, sauf pathologie intercurrente bien sûr.

Avec le temps, l’habitude, la salle d’attente qui déborde, il y a la tentation d’aller plus vite. Car c’est long de faire déshabiller, et rhabiller les patients, surtout s’ils sont âgés, et en particulier en hiver.

Et puis, donc, il y a cette tendance qui dit que les médecins ne doivent pas être intrusifs, et que faire déshabiller les patients est déjà une intrusion si ce n’est pas justifié par un objectif précis.
Il me semble que l’examen physique est peut-être un moment d’intrusion, mais c’est aussi certainement, un moment de contact et d’échange, important dans la relation médecin-patient.

Il y a aussi le problème médico- légal.
Le contenu de la consultation médicale n’est pas aujourd’hui clairement définie.
Il pourrait être reproché à un médecin de n’avoir pas fait un diagnostic par défaut d’examen.
Cette dimension ne doit pas être occultée dans la réflexion.

Il est probable que la bonne attitude aujourd’hui est dans un équilibre entre les deux attitudes, faire déshabiller à intervalle régulier les patients dont on assure le suivi, ceux qui viennent pour une pathologie mal élucidée ou qui souhaitent tout simplement être bien examiné, et laisser tranquilles ceux qui souhaitent une réponse immédiate à un problème très ponctuel.

Je n’ai pas encore beaucoup de lecteurs sur ce blog, mais j’aimerais beaucoup avoir l’avis des patients sur ce sujet.

24 commentaires »

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  1. J'ai cette vision mais comme je vais reprendre une patientèle, j'ai plus de mal avec les anciennes habitudes des patients que si je créais je pense.Tu as très bien expliqué pourquoi c'est important. Le médicolégal joue en effet une grande part.

    • Oui très difficile en reprise de patientèle, le mieux c’est de modeler PEU A PEU, tranquillement, l’ancienne patientèle à ses habitudes, mais surtout sans la brusquer.

  2. Bon article, que je trouve modéré et donc sage.Le spectre médico-légal, inquiétant à raison, ne doit pas être une panique irraisonnée. Comme tu dis, il y aura les reproches par défaut (et ceux par excès, qui à mon avis auront peu de poids aux tribunaux).Mais du coup ça étrangle un peu notre pratique, et dans le cas du déshabillage avant examen, pas vraiment utilement.

  3. Je ne suis pas patiente mais médecin, et je vais quand même laisser mon commentaire. En fin de 6ème année, il y avait cet examen, le CSCT (certificat de synthèse clinique et thérapeutique), avec une épreuve clinique, sorte d'oral… J'ai passé cette épreuve dans un service d'hématologie. Un patient hospitalisé acceptait de jouer le jeu. Je devais l'interroger et l'examiner devant mon jury, et ensuite aller dans une autre pièce où je leur présentais ma synthèse du "cas", si possible avec un diagnostic… Je me souviens bien du patient en question, en aplasie, dans le cadre d'une leucémie de mauvais pronostic (il me soufflait les réponses…). Je ne m'en suis pas trop mal sortie. Mais je me souviens qu'un des membres du jury a fait baisser ma note parce que je n'avais pas déshabillé complètement le patient. "On examine déshabillé". Il avait raison, absolument ! Sauf que moi j'avais bien en tête que c'était un simulacre d'examen clinique, "pour de faux", que le patient n'avait pas attendu après moi pour être pris en charge… Et je ne voulais pas déranger ce patient déjà bien gentil de jouer le jeu alors que pas bien en point… Un peu d'humanité, interprétée comme un mauvais examen…La théorie, la pratique, pourquoi on fait les choses, qu'est-ce qu'on cherche…Je crois qu'il n'y a pas de règle, sauf celle du respect ! Après on fait au mieux. Le systématique ne me semble pas bon. Après il ne faut pas se laisser piéger par la routine et la nécessité d'aller vite. L'examen plus complet une fois par an pour les "chroniques " me semble une très bonne idée, d'ailleurs c'est prévu !En fait, je crois que se poser la question et réfléchir sur ce sujet, c'est déjà bien faire…Merci pour ce billetDr Ceuceune

    • Je crois que tu as eu raison, et celui qui t’a fait le reproche a oublié qu’un médecin devait d’abord le respect à ses patients, et c’est ce que tu as fait… Donc bravo!

    • Pareil tout pareil … je me pose tous les jours cette question à propos de l’examen complet ou non, du déshabillage complet ou non… je reprends une patientèle et ce n’est pas simple. J’ai adopté le « petit à petit »… ça se passe plutôt bien.
      Merci pour ce billet.
      DocAste

      • merci, et bravo je crois que c’est la bonne technique ! 😉

  4. FluoretteOui très difficile en reprise de patientèle, le mieux c'est de modeler PEU A PEU, tranquillement, l'ancienne patientèle à ses habitudes, mais surtout sans la brusquer.ThoracotomieOui c'est vraiAnonyme Ceuceune…Je crois que tu as eu raison, et celui qui t'a fait le reproche a oublié qu'un médecin devait d'abord le respect à ses patients, et c'est ce que tu as fait… Donc bravol

  5. Je travaille aux urgences (profession paramédicale), je fais toujours très attention à la pudeur de mes patients. J'ai toujours une blouse à leur proposer, je ne les regarde pas quand ils s'habillent ou se déshabillent, mais en leur proposant mon aide au cas où. Je suis pudique moi-même donc je respecte la pudeur de mes patients. Quand je vais chez mon médecin pour une ordonnance d'anti hypertenseurs, je fais atention à mettre un tee shirt pour favoriser la prise de ma tension et je ne me déshabille pas, même pour l'auscultation des poumons. Je redoute vraiment le fait de me déshabiller, et le fait que je n'aime pas que l'on me touche y contribue je pense.

    • Merci de cet avis, cela confirme le fait qu’il faut avant tout respecter le souhait du patient. Il faut donc informer le médecin de vos réticences.

  6. Je suis une patiente, et j'aime bien lire des blogs de médecins. C'est intéressant de voir ce qui se passe dans les cerveaux de l'autre côté du bureau.Aucun médecin généraliste (y compris quand j'étais petite) ne m'a jamais demandé de me déshabiller. Les contacts physiques étaient toujours limités à l'examen des zones où j'avais mal. Toujours efficace, rapide, jamais plus d'une dizaine de minutes. Je n'ai que rarement osé aborder mes soucis chroniques, qui sont apparus graduellement. Je n'aimais pas cet air teinté de reproche qui accompagnait la question « depuis longtemps » ?Par contre, mon gynéco effectue un examen avec déshabillement à chaque fois, alors que je n'ai mal nulle part, j'ai juste besoin de ma pilule. Paradoxal, quelque part. Il est encore plus mauvais que mon ancien généraliste sur les problèmes chroniques, d'ailleurs. ^^Je me dis qu'un examen complet de temps en temps, avec mes médecins généralistes, aurait sûrement été plus utile que les examens de monsieur gynéco. Je ne pense pas que se mettre en sous-vêtements (voire moins) de temps en temps blesse la pudeur. Le contact physique ne me révulse pas (ça dépend de l'hygiène en fait, mais les médecins sont plutôt propres, quand même). On est un médecin, un patient. Il n'y a rien d'autre dans le cabinet. Pas d'infantilisation, de manque de respect. Je le vivrais différemment à poil avec 12 étudiants dans ma chambre d'hôpital pour regarder mon intimité, assurément… Du coup je cherche un généraliste du genre « pas pressé » dans le coin où je viens de déménager. C'est difficile, parce que ce genre d'info, ce n'est pas écrit dans les pages jaunes. 😀

    • Merci de cet avis, j’espère que vous trouverez un médecin selon vos goûts !

  7. Bonjour,

    Je suis patiente et voici mon ressenti.

    Pour des raisons pratiques, j’ai deux généralistes que je consulte assez rarement pour des problèmes ponctuels (l’un près de mon travail, l’autre près de chez moi). Je préfère largement celui qui ne me demande pas de me déshabiller. Cela ne l’empêche pas de m’ausculter ni de prendre ma tension en plus du motif de ma consultation. Il prend toujours plus de temps pour poser des questions etc. Alors que l’autre parle tout le temps (lui, pas moi) et me demande systématiquement d’enlever le haut (je n’ai jamais compris pourquoi).

    J’avoue que je ne comprendrais pas un médecin qui me demanderait d’office de me déshabiller entièrement. Mais j’obéirais sans broncher, évidemment, face à la toute puissance autorité médicale (rien de négatif là dedans, juste un constat : je n’ose pas contredire un médecin, à peine demander une explication alors…). Il n’empêche que je ne le vivrais peut être pas très bien, surtout si le médecin ne m’explique pas pourquoi je dois me déshabiller en entier alors que j’ai simplement mal au poignet, par exemple.

    J’espère que ce témoignage vous intéressera.

    Merci pour votre blog au demeurant très sympathique.

    Mc

    • Oui c’est très intéressant. En résumé ce que vous attendez du médecin c’est qu’il soit efficace, à l’écoute… de vous et pas de lui (ça paraît un minimum), et surtout qu’il vous explique ce qu’il fait et pourquoi il le fait…
      C’est bien parce que vous l’avez trouvé chez un sur deux! pas si mal. Merci en tout cas de votre avis, la demande de déshabillage doit donc toujours être expliquée…

  8. Il est vrai que ça fait des années que je ne me suis pas retrouvé en slip chez un généraliste pour un contrôle de routine. Cela ne me dérange pas plus que ça vu que j’ai été quelque peu traumatisé par les visites médicales dans ma jeunesse où le médecin baissait le slip d’autorité, décalottait et palpait (je devrais même dire : écrasait) les testicules sans ménagement ni la moindre explication (et cette co**e de médecin scolaire qui s’étonnait que ça me faisait mal et m’a limite qualifié de chochotte !). Bref, bien que pas spécialement pudique, je n’aime pas trop me retrouvé en slip sur une table d’examen, je m’y sens vulnérable surtout si je ne connais pas le médecin… D’ailleurs je me demande si la réticence de beaucoup d’hommes à se déshabiller chez les médecins ne sont pas dus en bonne partie à ces mauvais souvenirs de visites scolaires ou militaires !

    Ma généraliste actuelle – la trentaine, très sympa, qui adore causer et prend son temps – est une adepte du déshabillage minimum, je n’ai pas l’impression que ça nuise vraiment à son diagnostic…

    Après il y a des situations où je trouve tout à fait normal de devoir se déshabiller complètement, chez le dermato par exemple (j’en ai d’ailleurs blacklisté plusieurs qui osent encaisser jusqu’à une cinquantaine d’euros pour un examen bâclé en trois minutes où j’ai à peine retiré le haut ! lamentable !)…

  9. Bonjour,
    C’est en temps que patiente que je me permets d’intervenir ici.
    Je suis contente de voir qu’il y a une majorité de médecins qui respectent au maximum l’intimité du patient. Je pense personnellement qu’il est tout a fait normal qu’un médecin demande à un patient de se dévêtir en fonction de l’examen. Cependant, un minimum de tact et d’explications sont nécessaires.
    Je vais prendre l’exemple de deux examens reçus chez deux dermatologues différents. Le motif de la consultation était le même à savoir un bilan des grains de beauté avant l’été.
    Il y a deux ans, je me suis rendue chez mon dermatologue habituel. Celui-ci m’a reçu, il m’a demandé si j’avais remarqué des grains de beauté ayant évolués puis m’a fait passer à coté pour l’examen. J’avais un paravent à ma disposition pour me déshabiller. Il m’a examinée en dessous de la tête aux pieds en m’expliquant à chaque fois ce qu’il vérifiait tout en profitant pour me donner un cours particulier sur la surveillance des grains de beauté. C’est seulement à la fin qu’il m’a demandé (et non pas obligé) si je pouvais finir de me déshabiller pour regarder les zones cachées par mes sous-vêtements tout en m’expliquant qu’un mélanome pouvait se développer n’importe où. Malgré mes 17 ans, j’ai trouvé cet examen très professionnel et je ne me suis pas sentie trop gènée.
    Cette année, ne connaissant pas de médecins dans la ville où je fais mes études, j’ai pris rendez-vous chez une dermatologue un peu au hasard dans l’annuaire pour moi et mon petit ami. J’ai choisi une femme par précaution trouvant la situation plus « confortable » pour ce genre d’examen.
    On arrive donc hier après-midi dans un cabinet flambant neuf. Après quelques minutes d’attente, la toubib nous reçoit dans son bureau. Elle est visiblement aussi froide que son cabinet et remplit ses papiers durant quelques minutes avant de nous adresser la parole. On a juste droit à un petit « c’est pourquoi ? ».
    Je lui répond que l’on vient pour un simple contrôle. Toujours aussi sympathique, elle me dit juste « C’est vous qui commencez ? Très bien déshabillez-vous » sans m’indiquer ni salle, ni paravent ni même un coin tranquille. Je lui demande timidement « ou ça ?
    N’obtenant pas de réponses, et ne voyant rien permettant de m’isoler, je commence à me déshabiller devant le bureau. Comme je le faisais avec mon dermato habituel, je m’arrête aux sous-vêtements et patiente gentiment. D’une manière tout aussi chaleureuse, j’ai droit a « enlevez tout pour l’examen svp ». J’étais déjà super à l’aise mais mon copain l’était encore plus je crois. Lui qui n’avait jamais eu ce genre d’examen imaginait devoir se mettre torse nu mais sans plus…
    L’examen en lui-même était lui aussi très agréable. Voulant certainement économiser sur le papier, ce n’est pas sur la table qu’elle m’a examinée mais debout au milieu de son immense cabinet assise sur son tabouret. La rentabilité était apparemment son mot d’ordre puisque elle a demandée à mon copain de se deshabiller pendant qu’elle finissait avec moi. Il a eu ensuite droit au même traitement que moi.
    On a trouvés tous les deux cet examen hyper gênant. Alors que, au final, le dernier examen que j’avais fait chez mon dermato était aussi complet. C’est surtout les locaux ainsi que l’attitude du praticien (qui pourtant était une femme cette fois ci) qui ont rendu cet examen plus pénible.

  10. Vous le savez que les patients doivent avoir un mdecin traitant
    J’ai changé de département , je décide d’aller voir un médecin traitant qui ne me connaissait pas , je lui ai remis mon dossier de l’ancien médecin , il a regardé , pris de notes , puis me posa des questions que j’ai répondu , puis le docteur me dit mettez vous nu pour la consultation , enfin de voir mon corps , mon poids ….. je l’ai accepté , je n’ai pas eu honte de me deshabillez complètement

  11. bonjour
    je suis patient de 45 atteint de diverse pathologie(diabete,hypertension,probleme thyroidiens et un probleme a une jambe,)je consulte tout les 3mois un medecin,je n’ai connu que trois medecin generaliste,le premier etait une doctoresse qui elle m’examiné toujours torse nu et une fois par ans elle me faisait mettre en slip,elle etait tres bien mais un jours elle a refusé de continuer a s’occuper de moi et m’a demandé de ne plus venir,le second etait un homme celui ci ne m’a jamais fait deshabillé il faisait tout par dessus les vetements,depuis un peu plus de deux ans je vois une nouvelle doctoresse qui vient de s’installer ,elle est assez jeune puisqu’elle vient de terminer ses etudes,la c’est totalement different ,elle est tres concensieuse prisede sang tout les trois mois avec une fois par ans examen d’urine etvisite chez le specialiste,les consultations se passent comme ceci,elle commente les resultat de ma prise de sang,differente question puis vient le moment ou elle me fait deshabillé,je ne garde que mon slip,sauf deux fois par an ou elle me le fait enlevé et elle m’examine completement y compris les organes genitaux ,elle m’a avertis qu’elle commencerais tres bientot a regarder la prostate car j’arrivais a un age ou il faut commencais a y penser

  12. Bonjour,

    Pour tout vous dire, je suis tombé sur votre article car je recherchais justement le « pourquoi » de la question : « Pourquoi les médecins généralistes que je consulte depuis que je suis à Paris ne me font pas d’examen général comme le faisaient les généralistes qui me suivaient quand j’étais plus jeune. » J’ai 35 ans. Je ne consulte que rarement mais au moins une fois par an. Ma généraliste, certainement très compétente, et très à l’écoute, me fait ce qu’elle nomme un bilan une fois l’an. C’est à dire auscultation cardiaque et pulmonaire, prise de tension, palpation du ventre (rapide), palpation du cou, ORL. Et ceci en enlevant juste la chemise. Plus un bilan sanguin. L’examen clinique dure 5 min. Elle ne m’a jamais regardé les testicules.

    Cela contraste avec les deux généralistes qui m’ont suivi plus jeune : en slip ! Et tout y passait. L’examen clinique durait au moins 15 min. La palpation du ventre était longue et désagréable. Non que cela me plaisait mais j’avais l’impression que rien n’échappait au docteur et cela me rassurait davantage.

    Est-ce qu’observer un corps nu, même si cela heurte la pudeur des patients, n’est pas profitable du point du vue médical ?

  13. Personnellement, cela ne me dérange pas que le médecin me fasse déshabiller. Lorsque je consulte le généraliste, il ne le demande pas forcément et regarde localement (la gorge si je viens pour un mal de gorge..) ausculte le plus souvent en faisant relever le vêtement.
    Je consulte régulièrement un médecin du sport rhumatologue pour divers problèmes liés à la pratique d’activités sportives. Lui, après l’interrogatoire, me demande la plupart du temps de me déshabiller, il ne donne pas de précisions sur ce que je dois enlever et je me mets en sous-vêtements sans aucune gêne. Je pense que c’est plus facile pour lui pour voir ce qui ne va pas, j’ai l’habitude depuis toujours de fréquenter les vestiaires de gymnases, de piscines et de me déshabiller dans tous ces lieux sans que cela ne me pose de problèmes..

    • Bonjour, lorsque j’était jeune adulte, la consultation se faisait entièrement nu, c’est le médecin qui me le dit « METTEZ VOUS TOUT NU » il y a quelques années, j’ai vu un dermatologue pour l’anus, c’est un docteur autoritaire , lorsque je l’ai rencontré à son cabinet médical , discussion de ma santé puis il me demande de me déshabiller , puis il me dit tout donc j’ai compris que je dois être nu , je commençais à enlever mes vêtements, le docteur me pria d’enlever chaussette, pantalon , slips , chemise puis il me dit tout nu , je ne crains plus que je sois entièrement nu
      Maintenant, je suis déçu que le médecin ne m’examine pas nu, en torse nu
      Mon récit avec le docteur est de la réalité

  14. Je viens de changer de médecin traitant pour un praticien plus proche de mon domicile. Après diverses questions, le médecin, m’a demander de me dévêtir. Ce que j’ai fait derrière un paravent. Elle a effectué un examen « classique » sur la table, puis, me demandant de me lever, elle a approché un tabouret, m’a demandé de descendre mon slip et m’a longuement tâté les testicule, puis la verge et enfin elle m’a décalotté le gland! Surpris que j’étais je n’ai rien osé dire. C’est parfait, s’est elle contenté de dire. Je ne la reverrai plus!!!

    • C’est normal , un médecin est là pour soigner notre corps , lorsque je vais voir mon médecin traitant , je n’ai pas de slips, lorsqu’il me dit mettez vous en slips , il a ma surprise je suis nu , il rougit , savez vous que nous avons tous des fesses, des sexes…., il n’y a pas de pudeur .n’abandonnez pas votre médecin


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